Surveillance et manipulation des masses
« La digitalisation, telle que menée jusqu’à présent par les entreprises américaines et chinoises, repose sur la collecte et l’utilisation en masse de données personnelles. Cela conduit, d’une part, à la surveillance et à la manipulation des masses au détriment de la créativité des individus, alors que nous avons particulièrement besoin de ces forces créatives en ce moment où la crise climatique nous place devant des défis gigantesques.
Concentration du pouvoir et des richesses
D’autre part, cela a pour conséquence que certaines entreprises privées et organisations étatiques concentrent de plus en plus de savoir et de pouvoir grâce à leurs trésors de données sans cesse croissants. L’immixtion étatique et la domination du marché par certaines entreprises posent des difficultés aux autres entreprises souhaitant utiliser le potentiel de la digitalisation à leurs propres fins, y compris pour accroître leur propre durabilité.
RGPD offre le pouvoir de changer la situation
Grâce aux droits que toute personne se trouvant en Europe tire du RGPD, l’individu peut exercer un contrôle sur le traitement de ses données. Il ne peut toutefois pas l’empêcher.
Heureusement, le RGPD donne les moyens de changer les choses et donc de les améliorer aux organisations qui initient ou sous-traitent des traitements de données en tant que “responsables”.
Force est de constater cependant que les organisations renoncent régulièrement à ces moyens par méconnaissance du cadre normatif de la digitalisation. »